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Benedict Arnold

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Arnold commence la guerre comme capitaine de milice. Après les combats de Lexington et Concord, sa compagnie marche du Connecticut vers le nord-est en direction de Boston. Le 10 mai 1775, Arnold s’associe au pionnier Ethan Allen pour s’emparer du fort Ticonderoga de New York. De retour chez lui après la bataille, il apprend que sa femme est décédée plus tôt dans le mois.

Le 27 juin 1775, le Congrès continental autorise l’invasion de Québec en partie à la demande pressante d’Arnold. Mais le Congrès confie le commandement au général Philip Schuyler. Arnold fut écarté mais pas apaisé. Il propose au général George Washington de diriger une deuxième expédition pour attaquer le Canada par une route sauvage. La mission malheureuse se heurte à des problèmes dès le départ – des plans découverts, le mauvais temps et un mauvais timing font échouer la bataille. Dès le début, Arnold est gravement blessé à la jambe et est transporté hors du champ de bataille. La bataille a fait rage mais s’est finalement soldée par une défaite humiliante pour les Américains.

Ajoutant à ses problèmes, Arnold s’est avéré être un personnage diviseur. Bien qu’il ait combattu héroïquement lors de conflits, notamment la bataille du lac Champlain en 1776 et la bataille de Saratoga en octobre 1777, il s’est fait de nombreux ennemis, y compris certains de ses officiers supérieurs. Il avait souvent l’impression de ne pas recevoir la reconnaissance qu’il méritait et, à la fin de l’année, il avait menacé de démissionner de l’armée continentale. Après le retrait britannique de Philadelphie au printemps 1778, Washington nomma Arnold commandant militaire de la ville.

Le tour de manteau

Alors qu’il commandait à Philadelphie, Arnold rencontra et épousa Peggy Shippen, de 20 ans sa cadette, la fille d’un sympathisant loyaliste. Ce mariage lui apporte le statut social qu’il recherche, mais pas la richesse qui va avec. Il vit somptueusement en s’endettant et son style de vie attire l’attention du Congrès continental. Il est inculpé et traduit en cour martiale en mai 1779. Il fut acquitté de la plupart des accusations et reçut une légère réprimande du général Washington.

Shippen avait rencontré le major britannique John André pendant l’occupation britannique et avait développé des moyens de maintenir le contact avec les soldats britanniques à travers les lignes de bataille. Arnold et André ont commencé une correspondance, utilisant parfois Shippen comme intermédiaire. Dès l’été suivant, Arnold fournissait aux Britanniques les emplacements des troupes, ainsi que ceux des dépôts d’approvisionnement.

Arnold eut accès à des informations encore plus sensibles lorsqu’il prit le commandement de West Point en août 1780. Il commença à affaiblir systématiquement les défenses du fort, refusant d’ordonner les réparations nécessaires et vidant ses réserves. Dans le même temps, Arnold commence à transférer ses biens personnels du Connecticut vers l’Angleterre.

Arnold et André se sont rencontrés en personne le 21 septembre 1780, pour discuter de l’opération. Plusieurs jours plus tard, André est capturé portant des papiers détaillant révélant le rôle d’Arnold dans le complot de capitulation de West Point. Ces preuves ont été envoyées au général Washington.

Apprenant la capture d’André, Arnold s’enfuit en aval de la rivière et traverse les lignes britanniques. André est pendu à Tappan, New York, le 2 octobre. Bien que Washington ait envoyé des hommes à New York pour appréhender Arnold, l’effort fut infructueux. La trahison d’Arnold a en fait contribué à servir l’effort de guerre américain qui battait de l’aile, en redonnant de l’énergie au moral déclinant des Patriotes.

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