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(Borago officinalis)
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Botanique : Borago officinalis (LINN.)
Famille : N.O. Boraginaceae
- Description
- Histoire
- Culture
- Partie utilisée médicalement
- Action et usages médicinaux
- Préparation
—Synonyme—Burrage.
—Parties utilisées–Feuilles et fleurs.
–Habitat—La Bourrache commune est une plante annuelle rustique originaire d’Alep, mais aujourd’hui naturalisée dans la plupart des régions d’Europe et que l’on trouve fréquemment dans ce pays, mais le plus souvent uniquement sur les tas d’ordures et près des habitations, et qui peut être considérée comme une échappatoire au jardin. Elle a longtemps été cultivée librement dans les jardins potagers, à la fois pour ses usages en tant qu’herbe et pour ses fleurs, qui donnent un excellent miel. —Description — Toute la plante est couverte de poils blancs, raides et épineux. Les tiges rondes, d’environ un pied et demi de haut, sont ramifiées, creuses et succulentes ; les feuilles sont alternes, grandes, ridées, d’un vert profond, ovales et pointues, longues de 3 pouces ou plus, et larges d’environ 1 pouce et demi, les inférieures sont pétiolées, avec des poils raides et unicellulaires sur les surfaces supérieures et sur les nervures inférieures, les bords sont entiers, mais ondulés. Les fleurs, qui terminent les cellules, sont bleu vif et en forme d’étoile, et se distinguent de celles de toutes les plantes de cet ordre par leurs anthères noires proéminentes, qui forment un cône au centre et ont été décrites comme leur grain de beauté. Le fruit est constitué de quatre noix de couleur brun-noir. —Histoire–Au début du XIXe siècle, les jeunes sommités de la Bourrache étaient encore parfois bouillies comme herbe à pot, et les jeunes feuilles étaient autrefois considérées comme bonnes en salade.
L’herbe fraîche a un parfum de concombre. Lorsqu’elle est trempée dans l’eau, elle lui confère une fraîcheur et une légère saveur de concombre, et composée avec du citron et du sucre dans du vin, et de l’eau, elle constitue une boisson d’été rafraîchissante et reconstituante. Elle était autrefois toujours un ingrédient des chopes fraîches de vin et de cidre, et elle est encore largement utilisée dans la coupe de bordeaux.
Nos arrière-grands-mères conservaient les fleurs et les confisaient.
La bourrache était parfois appelée Bugloss par les anciens herboristes, nom qui appartient proprement à Anchusa officinalis, l’Alkanet, la Petite Bugloss étant Lycopsis arvensis, et la Bugloss de la vipère étant le nom populaire de Echium vulgare.
Certaines autorités considèrent que le nom latin Borago, dont est tiré notre nom populaire, est une corruption de corago, de cor, le cœur, et ago, j’apporte, à cause de son effet cordial.
Dans tous les pays qui bordent la Méditerranée, où elle est abondante, elle s’écrit avec un double » r « , de sorte que le mot pourrait être dérivé de l’italien borra, du français bourra, signifiant cheveux ou laine, mots qui à leur tour sont dérivés du bas latin burra, un troupeau de laine, en référence à l’épaisse couverture de poils courts qui habille toute la plante.
Henslow suggère que le nom est dérivé de barrach, un mot celtique signifiant » un homme de courage « .’
Gérard dit : » Pline l’appelle Euphrosinum, parce qu’elle rend un homme gai et joyeux : ce dont témoigne aussi le vieux verset concernant la Bourrache : Ego Borago – (Moi, Bourrache) Gaudia semper ago. – (Apportez toujours du courage.)
Ceux de notre temps utilisent les fleurs dans des sallads pour exalter et rendre l’esprit joyeux. Il y a aussi beaucoup de choses faites de ces dernières utilisées partout pour le réconfort du cœur, pour chasser le chagrin et augmenter la joie de l’esprit. Les feuilles et les farines de bourrache mises dans le vin rendent les hommes et les femmes heureux et joyeux et chassent toute tristesse, toute grisaille et toute mélancolie, comme l’affirment Dios corides et Pline. Le sirop fait de la farine de bourrache réconforte le cœur, purge la mélancolie et calme la personne phrénique et lunatique. Les feuilles mangées crues ingèrent un bon bloud, surtout chez ceux qui ont été dernièrement sicke.’
Selon Dioscoride et Pline, la Bourrache était le fameux Nepenthe d’Homère, qui, lorsqu’il était bu trempé dans du vin, apportait un oubli absolu.
John Evelyn, écrivant à la fin du XVIIe siècle nous dit : ‘Les brins de Bourrache sont d’une vertu connue pour ranimer l’hypochrondriaque et égayer l’étudiant difficile’
Parkinson la recommande ‘pour chasser la pensivité et la mélancolie’. Bacon dit qu’elle ‘a un excellent esprit pour réprimer les vapeurs fuligineuses de la mélancolie crépusculaire.’ Culpepper trouve la plante utile dans la fièvre putride et pestilentielle, le venin des serpents, la jaunisse, la consommation, le mal de gorge et les rhumatismes.’
–Culture—La bourrache s’épanouit dans un sol ordinaire. Elle peut être propagée par division de porte-greffes au printemps et par la mise en place de boutures de pousses en sol sablonneux dans un cadre froid en été et en automne, ou à partir de graines semées dans une assez bonne terre légère, de la mi-mars à mai, dans des semoirs espacés de 18 pouces, les plantules étant éclaircies à environ 15 pouces d’intervalle dans les rangs. Si on la laisse tranquille, la bourrache se sème librement et repart d’année en année au même endroit. Les graines peuvent également être semées à l’automne. Celles semées alors fleuriront en mai, alors que celles semées au printemps ne fleuriront pas avant juin.
-Partie utilisée médicalement—Les feuilles, et dans une moindre mesure, les fleurs. Récoltez les feuilles lorsque la plante entre en floraison. Les effeuiller une à une et rejeter celles qui sont tachées et mangées par les insectes. Ne cueillez que par beau temps, lorsque le soleil a séché la rosée.
-Constituants—La bourrache contient du potassium et du calcium, associés à des acides minéraux. Le jus frais fournit 30 pour cent, l’herbe séchée 3 pour cent de nitrate de potasse. Les tiges et les feuilles fournissent beaucoup de mucilage salin qui, lorsqu’il est bouilli et cuit, dépose également du nitre et du sel ordinaire. C’est à ces qualités salines que l’on attribue les propriétés vivifiantes de la bourrache. En raison de la présence de nitrate de potasse, lorsqu’elle est brûlée, elle émet des étincelles avec un léger son explosif.
-Action médicinale et utilisations—Diurétique, démulsifiant, émollient. La bourrache est très utilisée en France pour les fièvres et les affections pulmonaires. En vertu de ses constituants salins, elle favorise l’activité des reins et, pour cette raison, est employée pour chasser les catarrhes fébriles. Ses qualités démulcanisantes sont dues au mucilage contenu dans la plante entière.
En usage interne, on prépare une infusion de 1 OZ de feuilles pour 1 pinte d’eau bouillante, prise à doses de verre à vin.
En usage externe, on l’emploie en cataplasme pour les gonflements inflammatoires.
-Préparation—Extrait fluide. Dose, 1/2 à 1 drachme.
Les fleurs, confites et transformées en conserve, étaient jugées utiles aux personnes affaiblies par une longue maladie, et à celles sujettes aux évanouissements ; l’eau distillée était considérée comme efficace, et aussi précieuse pour guérir l’inflammation des yeux.
Le jus en sirop était considéré non seulement comme bon dans les fièvres, mais comme un remède contre la jaunisse, les démangeaisons et la teigne. Culpepper nous dit qu’à son époque : ‘L’herbe séchée n’est jamais utilisée, mais le vert, encore ses cendres bouillies dans l’hydromel ou l’eau miellée, est disponible dans l’inflammation et les ulcères de la bouche ou de la gorge, comme gargarisme.’
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