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Danse du Soleil

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Placer les mâts du clan, vers 1910.

Plusieurs caractéristiques sont communes aux cérémonies organisées par les cultures de la Danse du Soleil. Il s’agit notamment de danses et de chants transmis depuis de nombreuses générations, de l’utilisation d’un tambour traditionnel, d’un feu sacré, de la prière avec un calumet cérémoniel, du jeûne de nourriture et d’eau avant de participer à la danse et, dans certains cas, du perçage cérémoniel de la peau et d’une épreuve d’endurance physique. Certaines plantes sont cueillies et préparées pour être utilisées pendant la cérémonie.

Typiquement, la Danse du Soleil est une épreuve éreintante pour les danseurs, une épreuve physique et spirituelle qu’ils offrent en sacrifice pour leur peuple. Selon l’Oklahoma Historical Society, les jeunes hommes dansent autour d’un poteau auquel ils sont attachés par « des lanières de cuir brut chevillées à travers la peau de leur poitrine »

Danse du soleil, Indiens Shoshone à Fort Hall, 1925.

Bien que toutes les cérémonies de la danse du soleil n’incluent pas le perçage, l’objet de la danse du soleil est d’offrir un sacrifice personnel au profit de sa famille et de sa communauté. Les danseurs jeûnent pendant plusieurs jours, en plein air et quel que soit le temps qu’il fait.

Lors de la plupart des cérémonies, les membres de la famille et les amis restent dans le camp environnant et prient pour soutenir les danseurs. Beaucoup de temps et d’énergie de la part de toute la communauté sont nécessaires pour mener les rassemblements et les cérémonies de danse du soleil. Les communautés planifient et organisent pendant au moins un an pour préparer la cérémonie. Habituellement, un chef ou un petit groupe de chefs est responsable de la cérémonie, mais de nombreux aînés aident et conseillent. Un groupe d’aides effectue de nombreuses tâches nécessaires à la préparation de la cérémonie.

En 1993, en réponse à ce qu’ils croyaient être une profanation fréquente de la Danse du Soleil et d’autres cérémonies sacrées des Lakota, les nations américaines et canadiennes Lakota, Dakota et Nakota ont organisé « le Sommet Lakota V ». Il s’agissait d’un rassemblement international d’environ 500 représentants de 40 peuples et bandes différents des Lakota. Ils ont adopté à l’unanimité la « Déclaration de guerre contre les exploiteurs de la spiritualité lakota » suivante :

« Attendu que des « sundances » sacrilèges pour les non-Indiens sont menées par des charlatans et des chefs de culte qui promeuvent des imitations abominables et obscènes de nos rites sacrés de sundance lakota ; …. Par la présente et à l’avenir, nous déclarons la guerre à toutes les personnes qui persistent à exploiter, abuser et dénaturer les traditions sacrées et les pratiques spirituelles des peuples Lakota, Dakota et Nakota. » – Mesteth, Wilmer, et al (1993)

En 2003, le gardien de la 19e génération de la pipe sacrée White Buffalo Calf des Lakota a demandé aux non-autochtones de ne plus assister à la Danse du Soleil (Wi-wayang-wa-c’i-pi en lakota) ; il a déclaré que tous peuvent prier en soutien, mais que seuls les Autochtones doivent s’approcher des autels. Cette déclaration a été soutenue par les gardiens des ballots sacrés et les chefs spirituels traditionnels des nations Cheyenne, Dakota, Lakota et Nakota, qui ont publié une proclamation selon laquelle les non-autochtones seraient interdits d’accès aux autels sacrés et aux sept rites sacrés, y compris et surtout la danse du soleil, à partir du 9 mars 2003 :

Le Wi-wanyang-wa-c’i-pi (cérémonie du soleil) : Les seuls participants autorisés dans le centre seront les Autochtones. Les non-autochtones doivent comprendre et respecter notre décision. S’il y a eu des engagements inachevés pour la sundance et que les non-autochtones s’inquiètent de cette décision, ils doivent comprendre que nous avons été guidés par la prière pour arriver à cette résolution. Notre objectif pour la sundance est la survie des générations futures, d’abord et avant tout. Si les non-autochtones comprennent vraiment ce but, ils comprendront aussi cette décision et sauront que par leur départ de ce Ho-c’o-ka (notre autel sacré), ils contribuent sincèrement à la survie de nos générations futures.

Un rassemblement de danse du soleil cheyenne, vers 1909.

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