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« Dieu-étoile : Enki/Ea et le dieu biblique comme expressions d’un ancien commun » par Tony Ormond Nugent

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Abstrait

Bien que certains érudits de la fin du 19e et du début du 20e siècle aient proposé que le dieu israélite Yahvé soit une forme du dieu suméro-akkadien Enki/Ea, cette théorie a été discrètement abandonnée lors de la réaction savante contre le « pan-babylonisme », et n’a pas été relancée depuis. À la lumière des nouvelles connaissances acquises au cours du siècle dernier, cette théorie mérite une argumentation nouvelle et complète en sa faveur.

Le fondement principal de l’idée que le dieu biblique (en considérant à la fois Yahvé et son incarnation en Jésus) est une forme d’Enki/Ea réside dans la congruence considérable entre les traditions théologiques de ces dieux, qui englobe les noms, fonctions, valeurs et traits de caractère divins, les thèmes littéraires, les images mythiques, les idéologies, les formes cultuelles et les circonstances socio-historiques.

Le système de symboles théologiques englobant Enki/Ea et le dieu biblique a un caractère  » astral  » sous-jacent, cette forme-dieu étant une personnification de l’étoile Canopus. La symbologie astrale de ce système de symboles est indiquée par l’identification des divinités aux étoiles dans les textes astronomiques et astrologiques de la Babylone tardive, notamment Ea = Canopus ; l’utilisation d’un signe stellaire en cunéiforme pour le mot  » divinité  » ; la cohérence entre les comportements et les caractéristiques des dieux et les corps célestes qui sont leurs manifestations visibles ; et les institutions sociales et cultuelles qui reflètent les cieux, suivant le principe  » comme en haut, comme en bas. »

Parvenir à cette conclusion nécessite la connaissance des principes de l’astronomie positionnelle, y compris les données générées par les calculs informatiques des positions des étoiles dans l’antiquité, en tenant compte du phénomène de précession.

Parmi les défis auxquels l’argument est confronté, il y a celui de combler le fossé entre le polythéisme et le monothéisme, une tâche facilitée par les preuves de résidus significatifs de polythéisme dans la tradition biblique, ainsi que du caractère monolâtre de la tradition Enki/Ea. Le principal autre dieu suméro-akkadien qui semble être impliqué dans la religion biblique est Dumuzi/Tammuz, un fils d’Enki/Ea et une personnification de la planète Mercure.

La première partie traite d’Enki/Ea ; la deuxième partie traite du dieu biblique comme un développement d’Enki/Ea ; et la troisième partie traite du caractère astral du système de symboles englobant Enki/Ea et le dieu biblique.

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