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Dolly Parton sur sa poitrine généreuse : ‘Je ne suis pas née avec eux si gros’

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Cela fait 40 ans que j’ai interviewé Dolly Parton pour la première fois et grâce aux miracles de la chimie, elle n’a pratiquement pas changé.

Et la chanteuse de 72 ans serait la première à en plaisanter.

« J’ai toujours voulu être jolie, et j’ai toujours voulu être une star, quoi que cela veuille dire. Je voulais briller ; alors j’ai créé mon propre look pour renforcer ma confiance, parce que très peu de personnes naissent belles, avec une beauté naturelle, et je n’en suis certainement pas une.

“Je suis trop petite, je n’ai jamais eu de beaux cheveux. Je décolorais tellement mes cheveux qu’ils s’arrachaient, alors je me suis dit, eh bien je vais commencer à porter des perruques.

Et je me suis dit, si je suis trop courte, je vais porter des talons hauts et si mes mains sont trop petites, je vais porter des ongles longs.

J’essaie de faire du positif avec du négatif. J’ai fait tout ce dont j’avais besoin pour renforcer ma confiance en moi, et quand les gens ne croient pas que j’ai eu recours à la chirurgie plastique, je dis :  » Oui, je n’ai pas l’air vieille mais j’ai vieilli mes chirurgiens plastiques.

Mais je le fais parce que ça me permet de me sentir mieux dans ma peau. Je dis toujours que je suis une bête de somme qui ressemble à un cheval de concours. Alors oui, je travaille tous les jours pour renforcer ma confiance en moi, dit la chanteuse affable.

Elle a fait ses débuts en 1967 et a depuis sorti plus de 40 albums country et remporté neuf Grammy Awards. Elle a également tâté du cinéma, possède une participation dans le populaire parc à thème Dollywood dans le Tennessee et écrit des chansons à succès pour d’autres chanteurs. Dans une interview pour promouvoir le film Netflix Dumplin’ (dont elle contribue à la bande originale), Parton parle franchement de sa vie dans le showbiz.

Dolly Parton a commencé sa carrière dans la musique en 1967. Photo : Filepic

Lorsque les gens se moquaient de votre poitrine généreuse, cela vous dérangeait-il ?

Lorsque j’ai commencé dans le métier, je ne savais pas exactement comment le prendre. Parfois, ça me gênait un peu et me mettait mal à l’aise.

Mais ensuite, j’ai réalisé que c’était moi qui le montrais avec des vêtements serrés et tout ça. Donc, ça ne me dérange pas tant que c’est de bon goût.

Si ça devient de mauvais goût, je ne réponds pas et ça les fait paraître pire que ça ne me fait sentir mal. Mais je suis bon joueur.

Vous avez déjà été intimidée à l’école parce que vous aviez de gros seins ?

Ça ne m’a jamais dérangée, mais bien sûr, je les ai fait gonfler. Je ne suis pas née avec des seins aussi gros. J’ai toujours eu de jolis seins à l’adolescence et, en tant que fille de la campagne, j’avais l’air plutôt bien pour ça.

Mais je les ai fait un peu gonfler. Mais je n’ai jamais ressenti ça comme de l’intimidation, parce que c’est moi qui les ai mis en avant. Je dis toujours que je ne sais pas si je les soutiens ou s’ils me soutiennent. Je me contente de l’accepter ; ça fait partie de qui je suis, de ma personnalité, et du look Dolly. Ce que je ressens à l’intérieur est plus important.

Comment faites-vous pour rester en si grande forme ?

Je n’ai jamais été du genre à faire de l’exercice, et je déteste aller à la salle de sport et transpirer avec d’autres personnes. Mais je suis bon sur mes diddly squats, je les fais à peu près tous les jours.

J’essaie d’en faire assez juste pour me maintenir en aussi bonne santé que possible. Je n’ai pas de routines sérieuses.

Mais je dois surveiller mon poids car je suis petit et j’ai un gros appétit et une tendance à la prise de poids. J’ai connu des hauts et des bas dans ma vie. Mais j’essaie de faire du low carb pendant la semaine mais ensuite, le week-end, je triche et je mange.

Vous avez eu du succès en tant que star de cinéma en jouant aux côtés de Burt Reynolds et Sylvester Stallone. Est-ce que ça a toujours été votre rêve de devenir une star de cinéma ?

Je n’ai jamais vraiment rêvé d’être une star de cinéma. J’ai toujours rêvé d’être une star, mais je l’avais toujours lié à ma musique. Mais lorsque ma carrière a commencé à bien se dérouler, je savais que si elle allait dans le sens que je voulais, cela mènerait éventuellement au cinéma, à Las Vegas et à des choses comme ça. Et j’y ai vu aussi un débouché pour ma musique.

Vous arrive-t-il de lire vos critiques ?

En tant qu’artiste interprète, je mets toujours un point d’honneur à lire les critiques d’albums, même si cela vous blesse, ou parfois vous embarrasse. Mais si vous êtes intelligent, vous ne vous mettrez pas en colère contre les gens qui le font.

Vous essayez juste de comprendre toutes les choses qui pourraient être vraies pour pouvoir les corriger la prochaine fois.

Et si vous savez que ce n’est pas vraiment vrai ou que c’est juste l’opinion de quelqu’un pour une raison ou une autre, alors vous devez juste l’oublier et ne pas vous laisser affecter. Mais il y a quelque chose à apprendre dans tout ça, je pense.

Qu’est-ce que la célébrité pour vous ?

Eh bien la célébrité pour moi c’est comme le succès. J’ai vu mes rêves se réaliser. C’est ce que je voulais alors maintenant que j’ai du succès, j’essaie de le partager autant que possible avec tout le monde. Je ne veux pas seulement prendre et prendre de l’entreprise, je veux être dans une position où je peux aider. Et je le fais souvent.

Comme le programme que nous avons, The Imagination Library, où nous donnons des livres aux enfants du monde entier.

Vous avez un mariage réussi depuis longtemps.

Trop longtemps ! (rires)

En fait, je suis marié depuis 52 ans. Cela fera 53 ans en mai de l’année prochaine. Mon mari et moi avons même renouvelé nos vœux à l’occasion de notre 50e anniversaire.

Et j’ai pu porter une grande et belle robe de mariée et mon mari s’est mis sur son 31, et nous avons pu prendre toutes ces belles photos que nous n’avions pas eu la chance de faire lors de notre premier mariage.

Votre mari reste loin des feux de la rampe. Nous avons vu peut-être une seule photo de lui pendant toutes ces années.

Et ce n’était probablement pas vraiment lui. Il y en a quelques-unes, mais celle qui est sur Internet, ils disent que c’est Carl mais c’est vraiment mon chauffeur de bus. Mon mari ne sort presque jamais.

Et c’est pour cela que nous avons duré si longtemps ; il reste à la maison et je reste partie.

De quelle manière vous aide-t-il ? Que faites-vous ensemble ?

Il est très casanier, il est très solitaire. Il n’aime pas être avec quelqu’un d’autre que moi, sauf les gens avec qui il travaille.

Il vient d’une famille de trois, il a une sœur et un frère, alors que je viens d’une grande famille.

Mais nous avons beaucoup de choses en commun ; il aime conduire et c’est un homme d’extérieur, donc il aime travailler sur les tracteurs et les camions et tout ça.

Nous passons de bons moments ensemble. Nous avons notre petit truc, nous cuisinons, nous pique-niquons, nous avons notre petit camping-car et nous voyageons et je fais des pique-niques.

Venant d’une famille nombreuse et ayant beaucoup de frères et sœurs plus jeunes, dont quelques-uns que vous avez élevés vous-même, est-ce pour cela que vous n’avez jamais eu d’enfants à vous ?

C’est juste que ce n’était pas fait pour moi d’avoir des enfants. Je suis l’un des huit enfants, j’ai une sœur et deux frères qui sont plus âgés. Et vous avez raison, beaucoup des plus jeunes sont venus vivre avec moi et mon mari. Et certains d’entre eux sont allés à l’école pendant qu’ils étaient avec nous.

Mon mari et moi, quand nous nous sommes rencontrés, nous avons supposé que nous aurions des enfants et j’avais même choisi des noms, mais ça n’est jamais arrivé. Mais maintenant que j’ai la Bibliothèque de l’imaginaire et que j’ai travaillé avec tant d’enfants, je pense toujours que ce n’était pas fait pour moi, et que les enfants de tout le monde pourraient être les miens.

Si j’avais eu un tas d’enfants à moi, j’aurais probablement été tellement dévouée à eux que je n’aurais pas pu faire autant de choses pour les autres. Donc, mon mari et moi ne le regrettons pas.

Nous y pensons parfois et nous nous disons :  » Seigneur, si nous avions des enfants maintenant et des petits-enfants, ils ne feraient que nous rendre fous ! « 

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