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Génétique du trouble de l’usage de l’alcool

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Comment les gènes influencent-ils le trouble de l’usage de l’alcool ?

Le trouble de l’usage de l’alcool (AUD) semble souvent courir dans les familles, et nous pouvons entendre parler d’études scientifiques sur un « gène de l’alcoolisme ». La génétique influence certainement notre probabilité de développer un AUD, mais l’histoire n’est pas si simple.

Les recherches montrent que les gènes sont responsables d’environ la moitié du risque d’AUD. Par conséquent, les gènes ne déterminent pas à eux seuls si une personne va développer une AUD. Les facteurs environnementaux, ainsi que les interactions entre les gènes et l’environnement, expliquent le reste du risque.

De multiples gènes jouent un rôle dans le risque qu’a une personne de développer une AUD. Il existe des gènes qui augmentent le risque d’une personne, ainsi que ceux qui peuvent diminuer ce risque, directement ou indirectement. Par exemple, certaines personnes d’origine asiatique sont porteuses d’une variante génétique qui modifie leur taux de métabolisme de l’alcool, ce qui entraîne des symptômes comme des bouffées de chaleur, des nausées et un rythme cardiaque rapide lorsqu’elles boivent. De nombreuses personnes qui ressentent ces effets évitent l’alcool, ce qui contribue à les protéger contre le développement de l’AUD.**

A mesure que nous en avons appris davantage sur le rôle des gènes dans notre santé, les chercheurs ont découvert que différents facteurs peuvent modifier l’expression de nos gènes. Ce domaine est appelé épigénétique. Les scientifiques en apprennent de plus en plus sur la façon dont l’épigénétique peut affecter notre risque de développer l’AUD.

Nos gènes peuvent-ils affecter le traitement de l’alcoolisme ?

Les scientifiques explorent également la façon dont les gènes peuvent influencer l’efficacité des traitements de l’AUD. Par exemple, il a été démontré que le médicament naltrexone aide certains patients atteints d’AUD, mais pas tous, à réduire leur consommation d’alcool. La recherche a montré que les patients atteints de troubles de l’alimentation qui présentent également des variations dans un gène spécifique réagissent positivement au traitement par ce médicament, alors que ceux qui n’ont pas ce gène spécifique ne réagissent pas. Une compréhension plus complète de la façon dont les gènes influencent les résultats du traitement aidera les médecins à prescrire le traitement le plus susceptible d’aider chaque patient.***

Que fait la NIAAA pour en savoir plus ?

La NIAAA finance les études collaboratives sur la génétique de l’alcoolisme (COGA) depuis 1989, dans le but d’identifier les gènes spécifiques qui influencent le trouble de la consommation d’alcool. En outre, le NIAAA finance les recherches des chercheurs dans ce domaine important, et met également l’accent, en interne, sur l’interaction entre les gènes et l’environnement. La NIAAA s’engage à en apprendre davantage sur la façon dont les gènes affectent l’AUD afin que les traitements – et les efforts de prévention – puissent continuer à être développés et améliorés.

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