Histoire de l’Uruguay
Initialement colonisé par le peuple tribal des Charrúa, le territoire de l’Uruguay a été âprement disputé dès l’arrivée des premiers Européens, en raison de sa position stratégique près de l’embouchure du Río de la Plata. Les Espagnols ont établi la capitale Montevideo en 1726, mais ont continué à se battre avec les Portugais pour le contrôle de la région.
En 1828, une bande de patriotes teigneux dirigée par le général Juan Lavalleja et inspirée par le héros nationaliste José Artigas a finalement gagné l’indépendance de l’Uruguay, l’établissant comme un tampon entre les nations nouvellement formées du Brésil et de l’Argentine.
Les luttes régionales ont continué pendant plusieurs décennies, alors que les deux principaux partis politiques de l’Uruguay ont émergé. Le parti Colorado à tendance libérale, associé aux propriétaires d’entreprises de Montevideo, et le parti national de droite, représentant les intérêts ruraux, ont fini par être connus sous le nom de Colorados (« Rouges ») et Blancos (« Blancs ») – des termes qui subsistent encore aujourd’hui. La Grande Guerre de 1843-1852 et la guerre de la Triple Alliance (Argentine, Brésil et Uruguay contre Paraguay, 1864-1870) opposent les deux partis, ce qui entraîne des interventions continues de l’Argentine et du Brésil. Les Blancos et les Colorados ont finalement conclu un accord stable de partage du pouvoir en 1872.
À la fin du XIXe siècle, un afflux d’immigrants européens a contribué à transformer l’Uruguay en une puissance agricole. Sous les administrations progressistes du Colorado de José Batlle y Ordonez entre 1903 et 1915, l’Uruguay a mis en place le premier État-providence d’Amérique latine, a donné le droit de vote aux femmes et a aboli à la fois la peine de mort et le lien entre l’Église et l’État.
Au fil du XXe siècle, la fortune économique de l’Uruguay s’est détériorée et, dans les années 1970, le pays a glissé dans une dictature sous la direction de Juan Maria Bordaberry Arocena. Le régime civil a repris en 1985, accompagné par l’ascension du Frente Amplio, une coalition de gauche qui est devenue le premier tiers parti réussi de l’Uruguay sous la présidence de José Mujica.
Avant de prendre la présidence, Mujica avait passé 14 ans en prison pour s’être opposé à la dictature précédente. Pendant qu’il était au pouvoir, il a donné 90% de son salaire à des œuvres de charité, légalisé la marijuana et continué à prendre des auto-stoppeurs dans sa vieille Coccinelle VW, faisant de lui une sorte de héros dans le monde entier. Tabaré Vázquez lui a succédé en 2015.
Vous le saviez ?
En 1930, l’Uruguay a accueilli la première Coupe du monde de la FIFA, battant son grand rival, l’Argentine, 4-2 en finale.
-Les Tupamaros étaient des guérilleros urbains marxistes, qui ont fait des ravages à la fin des années 1960. Leur chef et futur président Jose Mujica a été emprisonné au fond d’un puits.
-Fray Bentos, une ville de l’ouest de l’Uruguay, était le foyer originel du corned-beef, et est maintenant classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
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Religion en Uruguay
La religion catholique romaine est la religion prédominante (47%), suivie par le protestantisme (11%). Les autres minorités religieuses, dont le judaïsme, représentent moins de 2% de la population. 40 % des Uruguayens ne revendiquent aucune appartenance religieuse.
Conventions sociales en Uruguay
Serrer la main est la forme normale de salutation. Les Uruguayens sont très hospitaliers et aiment recevoir tant à la maison qu’au restaurant. Il convient d’observer les règles de courtoisie normales. Il est interdit de fumer dans les espaces publics, notamment dans les restaurants, les cinémas, les théâtres et les transports publics.
La langue en Uruguay
La langue officielle est l’espagnol. Le long de la frontière nord avec le Brésil, de nombreux résidents parlent également un hybride d’espagnol et de portugais connu sous le nom de Portuñol. L’anglais est largement parlé dans les stations touristiques.
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