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Jean-Jacques Dessalines

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Article principal : Révolution haïtienne

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La fin de l’esclavageModification

En 1791, avec des milliers d’autres personnes asservies, Jean-Jacques Dessalines rejoint la rébellion des esclaves des plaines du Nord menée par Jean François Papillon et Georges Biassou. Cette rébellion est la première action de ce qui deviendra la Révolution haïtienne. Dessalines devint lieutenant dans l’armée de Papillon et le suivit à Saint-Domingue, où il s’enrôla pour servir les forces militaires espagnoles contre la colonie française de Saint-Domingue.

C’est alors que Dessalines rencontra le commandant militaire montant Toussaint Bréda (connu plus tard sous le nom de Toussaint Louverture), un homme mûr également né en esclavage, qui combattait avec les forces espagnoles sur Hispaniola. Ces hommes voulaient avant tout vaincre l’esclavage. En 1794, après que les Français eurent déclaré la fin de l’esclavage, Toussaint Louverture changea d’allégeance pour les Français. Il se bat pour la République française contre les Espagnols et les Britanniques. Dessalines a suivi, devenant un lieutenant en chef de Toussaint Louverture et s’élevant au rang de général de brigade en 1799.

Dessalines a commandé de nombreux engagements réussis, notamment les prises de Jacmel, Petit-Goâve, Miragoâne et Anse-à-Veau. En 1801, Dessalines met rapidement fin à une insurrection dans le nord dirigée par le propre neveu de Louverture, le général Moyse. Dessalines a acquis une réputation pour sa politique de « ne pas faire de prisonniers », et pour avoir brûlé des maisons et des villages entiers.

Les esclaves rebelles ont pu restituer la majeure partie de Saint-Domingue à la France, avec Louverture au contrôle et finalement nommé par les Français comme gouverneur général de la colonie. Louverture voulait que Saint-Domingue ait plus d’autonomie. Il dirige la création d’une nouvelle constitution pour l’établir, ainsi que des règles pour le fonctionnement de la colonie sous la liberté. Il s’est également nommé gouverneur à vie, tout en continuant à jurer sa loyauté à la France.

Le gouvernement français avait connu des changements et était dirigé par Napoléon Bonaparte, dont la femme, Joséphine de Beauharnais, faisait partie d’une famille de propriétaires d’esclaves. De nombreux planteurs blancs et mulâtres avaient fait pression sur le gouvernement pour réimposer l’esclavage à Saint-Domingue. Napoléon s’est engagé à rétablir l’esclavage à Saint-Domingue.

Campagne de Leclerc pour rétablir l’esclavageModifié

Les Français répondent en envoyant un corps expéditionnaire pour rétablir la domination française sur l’île, une armée et des navires dirigés par le général Charles Leclerc. Louverture et Dessalines se sont battus contre les forces françaises envahissantes, Dessalines les ayant vaincus lors de la bataille pour laquelle il est le plus célèbre, la Crête-à-Pierrot.

Lors de la bataille du 11 mars 1802, Dessalines et ses 1 300 hommes ont défendu un petit fort contre 18 000 attaquants. Pour motiver ses troupes au début de la bataille, il agita une torche allumée près d’un baril de poudre ouvert et déclara qu’il ferait sauter le fort en cas de percée des Français. Les défenseurs infligent de lourdes pertes à l’armée attaquante, mais après un siège de 20 jours, ils sont contraints d’abandonner le fort en raison d’une pénurie de nourriture et de munitions. Néanmoins, les rebelles ont pu forcer leur chemin à travers les lignes ennemies et dans les montagnes de Cahos, avec leur armée encore largement intacte.

Les soldats français sous les ordres de Leclerc étaient accompagnés de troupes mulâtres dirigées par les gens de couleur Alexandre Pétion et André Rigaud de Saint-Domingue. Pétion et Rigaud, tous deux fils de riches avec des pères blancs, s’étaient opposés à la direction de Louverture. Ils avaient essayé d’établir une indépendance séparée dans le sud de Saint-Domingue, une région où les riches gens de couleur étaient concentrés dans les plantations. Les forces de Toussaint Louverture les avaient vaincus trois ans plus tôt.

Après la bataille de la Crête-à-Pierrot, Dessalines a fait défection à son allié de longue date Louverture et s’est brièvement rangé du côté de Leclerc, Pétion et Rigaud. Dessalines est au moins partiellement responsable de l’arrestation de Louverture, comme l’affirment plusieurs auteurs, dont Isaac, le propre fils de Louverture. Le 22 mai 1802, après que Dessalines ait « appris que Louverture n’avait pas donné l’ordre à un chef rebelle local de déposer les armes conformément au récent accord de cessez-le-feu, il a immédiatement écrit à Leclerc pour dénoncer la conduite de Louverture comme « extraordinaire » ». Pour cette action, Dessalines et son épouse reçoivent des cadeaux de Jean Baptiste Brunet.

Lorsqu’il devient clair que les Français ont l’intention de rétablir l’esclavage à Saint-Domingue, comme ils l’avaient fait en Guadeloupe, Dessalines et Pétion changent à nouveau de camp en octobre 1802, pour s’opposer aux Français. En novembre 1802, Dessalines était devenu le chef de l’alliance avec la bénédiction du plus éminent des libres de couleur, le général mulâtre Alexandre Pétion. Leclerc est mort de la fièvre jaune, qui a également emporté de nombreuses troupes françaises.

Les tactiques brutales du successeur de Leclerc, Rochambeau, ont contribué à unifier les forces rebelles contre les Français. Dessalines, le chef de la Révolution après la capture de Toussaint le 7 juin 1802, commande les forces rebelles contre une armée française affaiblie par une épidémie de fièvre jaune. Ses forces ont remporté une série de victoires contre les Français, dont le point culminant fut la dernière grande bataille de la révolution, la bataille de Vertières. Le 18 novembre 1803, les forces noires et mulâtres de Dessalines et Pétion attaquent le fort de Vertières, tenu par Rochambeau, près de Cap-Français dans le nord. Rochambeau et ses troupes se rendent le lendemain. Le 4 décembre 1803, l’armée coloniale française de Napoléon Bonaparte cède ses derniers territoires aux forces de Dessalines. Cela a officiellement mis fin à la seule rébellion d’esclaves de l’histoire mondiale qui a abouti à l’établissement d’une nation indépendante.

Dans le processus, Dessalines est devenu sans doute le commandant militaire le plus réussi dans la lutte contre la France napoléonienne. Dessalines a ensuite promulgué la Déclaration d’indépendance en 1804, et s’est déclaré empereur.

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