Le blé est-il mauvais pour vous ?

Le blé – stuff of life ou douleur dans l’intestin ?

Si vous êtes un acheteur typique, votre chariot de supermarché hebdomadaire est susceptible d’être rempli d’aliments à base de blé tels que la pizza, les pâtes, le pain, les céréales du petit déjeuner, les gâteaux et les biscuits. Aujourd’hui, les aliments à base de blé constituent un pourcentage important de notre alimentation quotidienne moyenne.

Nous avons commencé à manger du blé il y a environ 10 000 ans, lorsque la révolution agricole a marqué le début de la culture des céréales et la fin d’un mode de vie nomade de chasseur-cueilleur. Parce que le blé a été un élément de base de l’alimentation à travers les âges, dans certains cercles, le fait de se passer de blé est considéré avec suspicion et étiqueté à tort comme un régime « à la mode ». Cependant, en termes d’évolution, notre histoire de consommation de blé n’est en fait pas si longue, surtout si l’on considère que les céréales n’avaient pas été consommées au cours des 250 000 années précédentes.

De plus, on pourrait soutenir que le régime moyen chargé de malbouffe et riche en glucides raffinés, mérite mieux la description de régime « à la mode » ! Voici quelques rappels puissants sur les raisons pour lesquelles éliminer le blé de l’alimentation est une bonne chose.

3 raisons pour lesquelles éviter le blé est meilleur pour votre santé

1. Le blé contient une protéine, le gluten, qui est ce qui donne au pain sa texture élastique. Plus le pain est élastique, plus il contient de gluten et de nombreux fabricants de pain ajoutent du gluten supplémentaire en plus de ce qui est déjà présent dans la farine. Malheureusement, pour de nombreuses personnes, le gluten est particulièrement difficile à digérer, ce qui entraîne une multitude de problèmes de santé. Non seulement il y a des problèmes digestifs et intestinaux, mais l’humeur, la concentration, les hormones, l’énergie, la santé des os et l’absorption du fer peuvent tous être affectés.
2. Le problème du blé moderne est qu’il est très différent du blé d’avant 1950. Dans son excellent livre « Wheat Belly », le cardiologue Dr William Davis appelle ce nouveau blé « Frankenwheat ». Il explique comment, depuis la seconde guerre mondiale, le blé a fait l’objet de manipulations génétiques pour le rendre résistant aux maladies et à la sécheresse et augmenter massivement son rendement. Le plant de blé moderne est deux fois plus petit et produit un rendement beaucoup plus élevé que le blé d’autrefois. Il contient plus de gluten et ce dernier a une structure biochimique modifiée. Laissé à la nature, le plant de blé aurait changé et se serait adapté, mais beaucoup plus lentement. De nouvelles recherches indiquent que l’ingérence génétique dans le blé pourrait être responsable de son effet sur l’inflammation, le système immunitaire, les hormones déséquilibrées et la prise de poids.
3. La maladie cœliaque implique une grave allergie au blé associée à une condition auto immune. Le gluten déclenche l’attaque par le système immunitaire des parois intestinales qui sont recouvertes de villosités, de minuscules projections en forme de doigts qui augmentent la surface des intestins et assurent une absorption efficace des nutriments. La maladie cœliaque, bien qu’elle soit en augmentation, ne touche encore qu’un faible pourcentage de la population. Elle n’est diagnostiquée que s’il y a ce que l’on appelle une atrophie villositaire totale, c’est-à-dire une destruction des villosités. Il s’agit d’un état terminal. Ce qui est beaucoup plus fréquent, c’est une forme plus légère de sensibilité au gluten plutôt que d’allergie.

Ceci est associé à un processus continu d’inflammation mais la personne sera renvoyée par le généraliste en lui disant qu’elle n’a pas de problème de gluten. Pour le moment, les médecins généralistes n’ont pas de moyen de diagnostiquer la sensibilité au gluten.

Autres avantages d’un régime sans blé

Manger moins de blé signifie inévitablement manger moins de gâteaux, de biscuits, de pain et de pâtes, ce qui est bon pour l’équilibre de l’insuline. Tous les glucides sont transformés en sucre dans l’organisme, certains types de glucides étant transformés en sucre plus rapidement que d’autres, (généralement les glucides raffinés,  » blancs « ). L’insuline est l’hormone produite par le pancréas en réponse à la consommation de glucides et sa fonction est de faire baisser la glycémie. Tout glucide en excès par rapport aux besoins sera converti en graisse par l’insuline et déposé dans les cellules du corps, en particulier autour de l’abdomen, ce qui conduit à la forme classique de pomme avec de la graisse concentrée autour du milieu.

Il est possible (et assez fréquent) d’avoir un déséquilibre de l’insuline sans être diabétique. Il en résulte des fluctuations de la glycémie et les symptômes associés : fringales, irritabilité et prise de poids. Se gaver de glucides entraîne de nouvelles poussées d’insuline et une prise de poids.

Donc, réduire les glucides du blé réduit la production de l’hormone insuline. C’est une bonne chose car plus il y a d’insuline, plus les graisses sont stockées. Cela renverse les traditionnelles recommandations de régime pauvre en graisses et riche en glucides. Ce sont en fait les glucides qui sont liés à une glycémie élevée et à des niveaux d’insuline élevés, et par conséquent à un stockage accru des graisses.

Quelles sont les alternatives au blé ?

S’affranchir du blé est beaucoup plus facile qu’il y a 10 ans, car il existe un plus grand choix d’aliments savoureux sans blé. Si vous devez supprimer le blé, il est important de le remplacer par des alternatives saines et de veiller à ce que votre alimentation soit variée et équilibrée. Prendre rendez-vous avec un thérapeute nutritionnel peut être vraiment utile à cet égard.

Veuillez noter que les informations contenues dans cet article ne remplacent pas un avis médical. Si vous souffrez d’un problème de santé et/ou si vous prenez des médicaments, consultez un professionnel de santé qualifié avant de modifier votre alimentation/prendre des compléments alimentaires.

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