Les régressions du sommeil à plusieurs âges. C’est une expression dont vous ne connaissiez probablement pas l’existence avant d’avoir un bébé, mais maintenant ? Maintenant que votre bébé se réveille toutes les 20 minutes et que vous êtes épuisée au-delà de toute raison ? Maintenant que votre bambin mène une campagne anti-sieste acharnée ?
Ouais – la » régression du sommeil » est une expression qui vous est probablement familière !
Régressions du sommeil : Ce qu’elles sont
Une régression du sommeil décrit une période de temps (~3 à 6 semaines) pendant laquelle un bébé ou un tout-petit qui dormait bien commence soudainement à se réveiller la nuit, à faire de courtes siestes et/ou à sauter des siestes sans raison apparente. Les parents décrivent souvent le fait d’avoir été pris totalement au dépourvu : vous pensez avoir vaincu tous les problèmes de sommeil de votre bébé, quand soudain, sans crier gare, vous retrouvez des réveils nocturnes constants et des siestes inexistantes.
Frustrant, c’est le moins que l’on puisse dire ! !!
Les âges de régression du sommeil : Quand (et pourquoi) ils se produisent
Rappellez-vous que chaque bébé est différent, donc ce qui est vrai pour les bébés de vos amis ne l’est pas forcément pour le vôtre. Autrement dit, votre bébé ou votre tout-petit peut présenter de véritables signes de régression à certains de ces marqueurs, mais pas à d’autres.
Cela dit, il y a certains âges pendant lesquels la plupart des bébés ou des tout-petits passent par une régression qui affecte leur sommeil :
Régression du sommeil à 4 mois
Celle-ci est permanente, chers parents ! C’est-à-dire que les changements qui se produisent avec la régression du sommeil à 4 mois sont des changements permanents. À 4 mois, votre bébé a abandonné ses habitudes de sommeil de bébé et dort plus comme un adulte – et cela se traduit par des réveils nocturnes fréquents (et beaucoup d’agitation) ainsi que des siestes plus courtes.
Trouvez de l’aide pour la régression du sommeil à 4 mois ici :
La régression du sommeil à 4 mois expliquée
La régression du sommeil à 6 mois ? Ou, une poussée de croissance ?
Dans mon expérience de plus de 10 ans en tant que consultant en sommeil et en travaillant avec des milliers de familles au fil des ans, il n’y a pas de régression du sommeil à 6 mois. Certains enfants de 6 mois ont des problèmes de sommeil autour de cet âge, mais il n’y a pas une période de 3 à 6 semaines avec des problèmes de sommeil chroniques comme les autres régressions listées sur cette page. Les régressions du sommeil se produisent à de nombreux âges, mais pas à celui-là. Apprenez ce qui se passe réellement à 6 mois ici:
Régression du sommeil à 6 mois ou poussée de croissance ?
Régression du sommeil à 8 mois
La régression du sommeil à 8 mois est entièrement due aux étapes du développement qui se produisent vers 8 mois, 9 mois et 10 mois. À ce stade, la plupart des bébés font de grands progrès sur le plan physique – ils apprennent à ramper, à se relever, à faire la croisière, etc. Le développement du cerveau est également très important à ce stade. Votre bébé absorbe le langage comme un fou !
Enfin, la plupart des bébés font au moins quelques dents pendant cette saison. Ajoutez tout cela, et vous obtenez plus de réveils nocturnes, des siestes plus courtes (voire sautées) et un bébé grincheux sur les bras.
Régression du sommeil à 9 mois
La régression à 9 mois n’est en fait que la continuation de celle à 8 mois. Cependant, certains bébés ne commencent pas cette régression du sommeil avant l’âge de 9 mois. Il n’y a rien d’anormal chez votre bébé si le sommeil allait bien à 8 mois mais pas à 9 mois.
Régression du sommeil à 10 mois
Tout comme la régression du sommeil à 9 mois, la régression du sommeil à 10 mois n’est en fait que l’aboutissement de la régression à 8 ou 9 mois, selon le moment où votre bébé a commencé cette phase. La régression du sommeil dure en moyenne 3 à 6 semaines, et certains jours/semaines seront simplement meilleurs que d’autres. La principale différence avec les enfants de 10 mois est que beaucoup d’entre eux peuvent se lever dans leur lit, ce qui peut compliquer les choses.
Trouver de l’aide pour la régression du sommeil à 8, 9 et 10 mois ici :
La régression du sommeil à 8, 9 et 10 mois expliquée
Régression du sommeil à 11 mois
La régression de la sieste à 11 mois ne semble pas affecter autant de nos clients que les autres régressions. Elle semble être moins fréquente.
En tout cas, cette régression a beaucoup à voir avec les siestes – plus précisément, vous pourriez constater que votre bébé commence soudainement à refuser sa deuxième sieste, et essaie de se débrouiller avec une seule sieste.
Beaucoup de parents supposent qu’il s’agit d’une transition normale en matière de sieste et que cela signifie que leur petit est prêt pour une seule sieste par jour.
Pourtant, nous exhortons les parents à traiter plutôt celle-ci comme le ralentisseur temporaire qu’elle est très probablement. La plupart des tout-petits ne sont vraiment pas prêts à passer à une seule sieste par jour avant environ 15-18 mois, en moyenne.
Régression à 12 mois
La régression du sommeil à 12 mois est en fait la même que celle à 11 mois, bien que si votre tout-petit commence celle-ci au 12e mois, il est possible qu’il passe effectivement à une seule sieste plus tôt. Malgré tout, il vaut mieux être prudent et le traiter comme une phase pendant quelques semaines pour en être sûr.
Trouver de l’aide pour la régression du sommeil à 11 mois ou à 12 mois ici :
Les enfants de 12 mois ne passent pas tous à une seule sieste
Problèmes de sommeil à 15 mois
À 15 mois, votre enfant peut apprendre à marcher et cela pourrait perturber son sommeil. Mais, de manière générale, si votre enfant de 15 mois commence soudainement à avoir des problèmes de sommeil, il est fort probable qu’il commence à faire la transition vers une seule sieste. C’est l’âge où l’on commence le plus souvent à se réveiller la nuit parce que deux siestes sont trop longues ou parce que votre enfant a cessé de faire une deuxième sieste et qu’il est trop fatigué au moment du coucher. À cet âge, il n’y a pas de période de 3 à 6 semaines pendant laquelle les problèmes de sommeil disparaissent soudainement. La plupart des problèmes de sommeil autour de cet âge sont liés à un problème d’horaire.
En savoir plus sur la transition vers une seule sieste ici :
Gérer les transitions de sieste
Régression du sommeil à 18 mois
Oh, les parents – celui-ci est un doozie. Pourquoi ? Parce que votre bébé est maintenant un bambin – un bambin qui marche, qui parle (enfin, qui babille au moins) et qui fait des crises de colère. Cette régression a beaucoup à voir avec l’indépendance nouvellement acquise de votre enfant. Il apprend que – devinez quoi – il a des opinions et des choses ! Et, mieux encore, il peut exprimer ses opinions en criant « NON ! » à tue-tête ! L’anxiété de la séparation entre également en ligne de compte : votre enfant peut être réellement angoissé lorsque vous partez à l’heure de la sieste ou lorsque vous quittez la pièce à l’heure du coucher. Enfin, la dentition est toujours un facteur à 18 mois – les tout-petits coupent souvent des molaires (ces grandes dents douloureuses !) à cette époque.
Trouvez de l’aide pour la régression du sommeil à 18 mois ici :
Pourquoi la régression du sommeil à 18 mois peut être la plus difficile
Les problèmes de sommeil à 2 ans
Pour être honnête, les problèmes de sommeil à 2 ans sont un peu moins simples que les autres. C’est parce qu’il y a une variété de facteurs qui peuvent le provoquer. Tout d’abord, le temps d’éveil de votre enfant de 2 ans s’allonge, mais lorsqu’il effectue cette transition, cela peut perturber son sommeil.
Votre enfant de 2 ans est probablement aussi en train de vivre de grandes transitions de vie, comme l’apprentissage de la propreté et le passage à un lit de grand (et peut-être même l’arrivée d’un nouveau frère ou d’une nouvelle sœur !) Il y a de nombreuses étapes importantes à 2 ans.
Et, vers 2 ans, beaucoup de tout-petits commencent à faire des cauchemars très réels (ou même des terreurs nocturnes). Tout cela peut conduire à une régression du sommeil très réelle et très épuisante vers 2 ans.
Trouvez de l’aide pour la régression de 2 ans ici : 5 choses sur le sommeil de votre enfant de 2 ans
Comment gérer efficacement les régressions
Vous connaissez le quoi, le pourquoi et le quand derrière la régression du sommeil commune aux bébés et aux tout-petits – maintenant, que diriez-vous du » comment faire » ?
Comme dans, « Comment diable puis-je réparer cela et retrouver mes nuits de sommeil paisibles ? !?! ».
Eh bien, pour commencer, rappelez-vous que la régression du sommeil à 4 mois est un changement permanent – il n’y a pas de retour en arrière possible. Une fois que vous aurez traversé le pire de cette régression, vous voudrez vous concentrer pour aider votre bébé à briser ses associations de sommeil, et pour l’aider à apprendre à s’endormir sans votre aide. Une fois qu’il y parviendra, il sera en bonne voie pour faire ses nuits. Et vous établirez également un horaire de jour plus prévisible.
Pour ce qui est des autres régressions du sommeil, voici quelques conseils pour vous aider à y faire face SANS défaire tous les progrès du coaching du sommeil que vous avez réalisés jusqu’à présent :
- N’ayez pas peur de proposer des tétées supplémentaires. Les poussées de croissance peuvent être une composante des régressions qui affectent le sommeil, alors ne vous inquiétez pas de proposer une tétée nocturne supplémentaire (ou même une tétée diurne) ici et là. N’oubliez pas que cette situation est temporaire ! Vous finirez par revenir à votre horaire normal.
- Offrez du réconfort au besoin, mais évitez de prendre de nouvelles (ou de rétablir d’anciennes) mauvaises habitudes. Vous aurez certainement besoin d’offrir à votre bébé ou bambin beaucoup de bisous et de câlins supplémentaires pendant une régression du sommeil, et c’est correct ! Mais évitez de créer de nouvelles associations de sommeil – évitez de bercer votre bébé pour l’endormir régulièrement, ou de l’allaiter pour l’endormir. Évitez également de rétablir de vieilles mauvaises habitudes – si vous avez sevré votre tout-petit de la sucette, par exemple, ne revenez pas à lui offrir la sucette pendant une régression du sommeil.
- Sollicitez de l’aide, et appuyez-vous fortement sur votre partenaire. Ces régressions durent un certain temps (jusqu’à 4 à 6 semaines, dans certains cas !) Et si vous faites votre devoir et essayez de faire face tout en ne créant pas de nouvelles associations de sommeil, vous êtes forcément fatigué. C’est le moment de demander de l’aide à qui veut bien l’offrir ! Demandez à des amis ou à des membres de votre famille de vous aider (que ce soit avec votre petit ou avec la gestion du ménage).
- Proposez une heure de coucher plus précoce si nécessaire. Ces régressions peuvent conduire à un manque de sommeil, qui peut conduire à une fatigue excessive, qui peut rapidement se transformer en un autre manque de sommeil. Oups ! Alors pour parer à l’épuisement, proposez un coucher plus tôt si nécessaire.
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