L’histoire perdue des ours bruns en Grande-Bretagne révélée
Posted on
Une nouvelle étude révèle l’histoire cachée des ours bruns en Grande-Bretagne, suggérant qu’ils erraient encore à l’état sauvage il y a 1 500 ans.
La recherche soulève deux scénarios. Soit les « ours indigènes » se sont éteints vers le début du Moyen Âge, soit ils ont disparu il y a environ 3 000 ans à l’âge du bronze ou au néolithique.
Des ours vivants étaient également importés par les Romains pour les combats ou les expositions.
On sait peu de choses sur l’histoire de l’animal, malgré les discours sur le « réensauvagement », explique l’archéologue Dr Hannah O’Regan.
Sa recherche dans les archives des musées et les documents publiés constitue l’examen le plus détaillé à ce jour de l’ours brun en Grande-Bretagne.
« L’ours brun a été très étroitement associé à l’homme pendant des milliers d’années en Grande-Bretagne – qu’il soit sauvage ou captif », explique le Dr O’Regan, du département de lettres classiques et d’archéologie de l’Université de Nottingham.
« Les ours bruns et les gens ont été liés à travers le temps. Nous le constatons aujourd’hui avec nos ours en peluche. »
Il n’est pas possible de dire exactement quand et où les ours se sont éteints dans la nature, car il existe peu de preuves provenant de sites naturels, comme les grottes, les marais et les tourbières.
Un scénario, basé sur des preuves provenant d’une grotte dans les Yorkshire Dales, suggère que l’ours brun s’est éteint au début de la période médiévale – entre 425 et 594 environ.
Cependant, il y a une mince chance que les ours des grottes du Yorkshire soient les descendants d’ours importés en Grande-Bretagne d’ailleurs en Europe par les Romains.
Les oursons passent plus de temps avec leur mère
Mystère de singe retrouvé dans une tombe antique
Comment garder un ours polaire au frais ?
Dans cette version des faits, les ours se sont éteints bien plus tôt, à la fin du Néolithique ou au début de l’âge du bronze, les autres découvertes provenant d’ours importés, vivants ou morts.
Quoi que ce soit qui s’avère vrai, les ours ont laissé leur empreinte dans l’histoire britannique à travers des œuvres d’art, des pierres tombales, des ossements, des peaux et des spécimens de musée.