Articles

Motos précieuses : E Pluribus Unum, Annuit Coeptis, Novus Ordo Seclorum

Posted on
choses précieuses
les deux faces du Grand Sceau vues sur le dollar

Les trois devises qui ont été choisies pour figurer sur le Grand Sceau des États-Unis offrent un aperçu de la pensée des Pères fondateurs de l’Amérique.

E Pluribus Unum, Annuit Coeptis et Novus Ordo Seclorum sont les trois devises qui figurent sur le Grand Sceau des États-Unis. Comprendre leurs significations et découvrir leurs origines offrent un aperçu des espoirs, des rêves et des visions que les Pères fondateurs des États-Unis d’Amérique avaient pour leur nouvelle nation.

Le Grand Sceau des États-Unis

Actuellement, au dos du billet d’un dollar américain, les deux faces du Grand Sceau des États-Unis sont bien visibles. La conception de ce Grand Sceau n’a pas été une tâche abordée avec négligence ou précipitation par ses créateurs. Sur une période de six ans, les membres de trois comités distincts ont fourni des suggestions, des idées et des recommandations pour les images et les devises qui viendraient finalement représenter les principes à l’origine des États-Unis.

Le 20 juin 1782, le Congrès continental a finalement approuvé un design esquissé par Charles Thomson. Thomson avait compilé des éléments de chacun des trois comités précédents. Son illustration résumait parfaitement les idéaux de l’Amérique. Les devises qui apparurent sur l’esquisse finale sont expressives de ces croyances.

E Pluribus Unum

En déclarant leur indépendance de la Grande-Bretagne le 4 juillet 1776, les treize colonies d’origine s’étaient officiellement unies pour devenir une nouvelle nation. E Pluribus Unum signifie en latin « De plusieurs, un ». Cette devise communique avec précision l’action courageuse qui a été entreprise par beaucoup pour l’indépendance d’une nation.

L’origine de cette phrase proviendrait du Gentleman’s Magazine. Le Gentleman’s Magazine était une publication populaire à Londres à travers 1731-1922. Connue des Pères fondateurs, elle imprimait un numéro qui contenait les meilleurs articles de l’année. Sur la page de titre, à côté d’un bouquet de fleurs, était écrit E Pluribus Unum.

Bien que non officielle, la pensée de comparer les États-Unis au rassemblement de la croissance fleurie émerge ; surtout si l’on considère les autres phrases trouvées au revers du Grand Sceau.

Novus Ordo Seclorum

Novus Ordo Seclorum est le latin pour Nouvel Ordre des Âges. Dans la proposition descriptive de Thomson au Congrès continental en 1782, il fournit le raisonnement pour l’expression Novus Ordo Seclorum. Il écrit :  » les mots (Novus Ordo Seclorum) sous elle(la date de 1776 en chiffres romains) signifient le début de la Nouvelle Ère américaine, qui commence à partir de cette date « .

La source de cette expression serait tirée de Virgile. Virgile était un poète romain et a vécu de 70 avant JC à 19 avant JC. Il était surtout connu pour ses œuvres des Eclogues, des Géorgiques et de l’Enéide. Comme Thomson enseignait le latin à Philadelphie, il connaissait, appréciait et lisait ces œuvres. Les similitudes du désir de paix, de nouvelles fondations et de bénédictions divines entre les Poèmes de Virgile et l’Amérique ont sûrement inspiré Thomson.

Annuit Coeptis

Cette inspiration est encore renforcée par le fait que l’Annuit Coeptis peut également remonter à Virgile. Il s’agit d’un mot latin signifiant que la Providence a approuvé nos entreprises. La devise Annuit Coeptis se trouve au-dessus de l’Œil de la Providence, au revers du Grand Sceau. Novus Ordo Seclorum se trouve en bas. La croyance en un créateur divin qui bénirait et guiderait les Pères fondateurs est exprimée ainsi que leur action fidèle.

Les membres des comités de conception du Grand Sceau ont tous contribué à la conception finale. Ils n’étaient pas seulement les créateurs du Grand Sceau mais ils étaient les créateurs d’un nouveau pays. Grâce à l’utilisation des devises E Pluribus Unum, Annuit Coeptis et Novus Ordo Seclorum, les Américains d’aujourd’hui peuvent avoir une idée du dévouement, de la loyauté et de l’amour que ces Pères fondateurs avaient pour leurs États-Unis d’Amérique.

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *