Qu’est-ce que la protéine C-réactive de haute sensibilité ? Peut-on la faire baisser avec des aliments ?

En trois semaines d’alimentation et d’exercice dans le style Pritikin, des scientifiques de l’UCLA ont documenté que les niveaux de hs-CRP ont chuté en moyenne de 39 % chez les hommes1, de 45 % chez les femmes2 et de 41 % chez les enfants3.

Le plan d’alimentation Pritikin met l’accent sur les aliments entiers naturellement riches en fibres et pauvres en sel et en sucre, tels que les fruits frais, les légumes frais et les céréales complètes, ainsi que sur les sources maigres de protéines comme les haricots/légumineuses, le poisson, la volaille blanche, le blanc d’œuf et les produits laitiers non gras.

Biomarqueur du risque de maladie cardiovasculaire

Ces dernières années, la hs-CRP a été approuvée par plusieurs organisations de santé publique4,5,6 comme biomarqueur du risque de maladie cardiovasculaire.

Qu’est-ce que la hs-CRP ?

La protéine C-réactive à haute sensibilité est produite par l’organisme lorsque les parois des vaisseaux sanguins sont enflammées. Plus vos niveaux de hs-CRP sont élevés, plus vos niveaux d’inflammation ont tendance à être élevés.

Mais avant d’aller plus loin, il est important de distinguer l’inflammation aiguë de l’inflammation chronique.

Inflammation aiguë

L’inflammation peut être une très bonne chose. Pensez à l’inflammation comme à un brûleur sur une cuisinière à gaz. Lorsque vous souffrez d’une blessure, comme une coupure au doigt, votre corps augmente la flamme. Votre système immunitaire envoie une armée de globules blancs qui combattent l’infection et favorisent la guérison. C’est ce qu’on appelle une inflammation locale ou aiguë.

Inflammation chronique

Mais des problèmes peuvent survenir pour les artères et le cœur lorsque votre corps maintient ce brûleur en marche.

Cette brûlure faible et régulière, appelée inflammation chronique, n’est pas causée par une seule blessure, comme une rencontre rapprochée avec un couteau d’office. C’est plutôt le résultat d’une blessure constante des parois internes de nos artères, et elle est provoquée par des facteurs liés au mode de vie, comme de mauvais choix alimentaires qui entraînent un excès de mauvais cholestérol dans le sang, un excès de glucose sanguin et une pression artérielle élevée.

L’inflammation chronique dans les artères crée un terrain propice à la formation de stries graisseuses, qui peuvent éventuellement conduire à des plaques riches en cholestérol et, finalement, à des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.

De nombreuses autres maladies sont également liées à l’inflammation chronique, et comprennent l’arthrite, les maladies auto-immunes, le cancer, le diabète et les maladies pulmonaires.

Baisser la hs-CRP

C’est pourquoi il est si essentiel de se concentrer sur la diminution des marqueurs inflammatoires comme la protéine C-réactive à haute sensibilité.

Votre score hs-CRP | Ce qu’il faut viser

Un vaste essai clinique a démontré un risque cardiovasculaire significativement moindre chez les patients dont le score hs-CRP était inférieur à 2,0 mg/l7.

Lignes directrices générales pour les scores hs-CRP :

• Faible risque de maladie cardiovasculaire : Moins de 1,0 mg/L
• Risque moyen : 1,0 à 3,0 mg/L
• Risque élevé : Plus de 3,0 mg/L

Plus de 10 mg/mL indique généralement une inflammation aiguë.

Quelle est la différence entre la CRP et la hs-CRP?

Comme vous l’avez sans doute deviné, la différence entre la CRP et la hs-CRP est contenue dans l’abréviation « hs » – « haute sensibilité ». »

Traditionnellement, la CRP, ou protéine C-réactive, est mesurée jusqu’à des concentrations de 3 à 5 mg/l ; la hs-CRP est mesurée jusqu’à des concentrations d’environ 0,3 mg/l. Cette meilleure sensibilité permet d’utiliser la hs-CRP pour détecter de faibles niveaux d’inflammation chronique.

Autres marqueurs de l’inflammation chronique

Les autres marqueurs de l’inflammation chronique comprennent des substances chimiques nocives libérées à la fois par les globules blancs et les cellules graisseuses. On les appelle les cytokines inflammatoires.