Lorsque Gecht a été arrêté pour la première fois, il a dû être relâché car la police avait peu de preuves le reliant aux crimes. Après une enquête plus approfondie, cependant, la police a découvert qu’en 1981, il avait loué une chambre dans un motel avec trois amis – chacun ayant des chambres contiguës. Le gérant de l’hôtel a déclaré qu’ils avaient organisé des fêtes bruyantes et semblaient être impliqués dans une sorte de culte. La police a ensuite retrouvé les autres hommes, Edward Spreitzer et les frères Kokoraleis.
Lors de son interrogatoire, Thomas Kokoraleis a avoué que lui et les autres avaient ramené des femmes chez Gecht – ce que ce dernier appelait une « chapelle satanique. » Là, ils avaient violé et torturé les femmes, et amputé leurs seins avec une garrotte en fil de fer. Kokoraleis a poursuivi en disant qu’ils mangeaient des parties des seins coupés comme une sorte de sacrement, et que Gecht se masturbait dans les seins avant de les mettre dans une boîte. Kokoraleis a affirmé avoir vu une fois 15 seins dans la boîte.
Les frères Kokoraleis et Spreitzer ont avoué leurs crimes, mais Gecht a protesté de son innocence. Après une série de procès, Thomas Kokoraleis a été reconnu coupable de meurtre, mais n’a été condamné qu’à la prison à vie en récompense de ses premiers aveux. Depuis, sa peine de prison à vie a été commuée et il devait être libéré le 30 septembre 2017, mais sa libération conditionnelle a été refusée par les autorités de l’Illinois. Il a été libéré sur parole le matin du 29 mars 2019.
Gecht purge une peine de 120 ans au centre correctionnel de Menard pour la tentative de meurtre et le viol de Beverly Washington et sera admissible à la libération conditionnelle en 2042. Andrew Kokoraleis a été condamné à mort et a été exécuté par injection létale le 17 mars 1999.
Edward Spreitzer a été condamné à mort mais la peine a été commuée lors de la commutation de dernière minute par George H. Ryan de toutes les peines de mort dans l’Illinois en 2003. Incidemment, celle d’Andrew Kokoraleis a été la seule exécution du gouverneur Ryan, un peu plus de deux mois après le début de son administration. Kokoraleis a également été le dernier détenu exécuté dans l’Illinois, près de 12 ans avant que le gouverneur Pat Quinn ne signe une loi abolissant la peine de mort le 9 mars 2011 et commue 15 condamnations à mort en prison à vie sans libération conditionnelle.
Les frères Kokoraleis ont été élevés dans la religion grecque orthodoxe. L’Église orthodoxe a tenté, sans succès, d’empêcher l’exécution d’Andrew Kokoraleis. Demetrios Kantzavelos, à l’époque chancelier (plus tard évêque) de la métropole grecque orthodoxe de Chicago, est devenu un militant anti-peine de mort à la suite de l’exécution, et a aidé à faire pression en faveur de la fin de la peine de mort dans l’État.
Thomas Kokoraleis a été libéré de prison en mars 2019 après avoir purgé la moitié de sa peine de 70 ans. Au 30 juin 2019, Kokoraleis vit à Wayside Cross Ministries, au 215 E. New York St, à Aurora, dans l’Illinois.