Camille Pissarro (français : ; 10 juillet 1830 – 13 novembre 1903) était un peintre impressionniste et néo-impressionniste franco-danois né sur l’île de Saint-Thomas (aujourd’hui dans les îles Vierges américaines, mais alors dans les Antilles danoises). Son importance réside dans ses contributions à l’impressionnisme et au post-impressionnisme. Pissarro a étudié auprès de grands précurseurs, dont Gustave Courbet et Jean-Baptiste-Camille Corot. Plus tard, il a étudié et travaillé aux côtés de Georges Seurat et de Paul Signac lorsqu’il a adopté le style néo-impressionniste à l’âge de 54 ans.
En 1873, il a contribué à la création d’une société collective de quinze artistes en herbe, devenant la figure « pivot » pour maintenir le groupe et encourager les autres membres. L’historien de l’art John Rewald a appelé Pissarro le « doyen des peintres impressionnistes », non seulement parce qu’il était le plus âgé du groupe, mais aussi « en vertu de sa sagesse et de sa personnalité équilibrée, aimable et chaleureuse ». Cézanne disait « qu’il était un père pour moi. Un homme à consulter et un peu comme le bon Dieu », et il était aussi l’un des maîtres de Gauguin. Renoir a qualifié son travail de « révolutionnaire », par ses représentations artistiques de « l’homme du peuple », car Pissarro insistait pour peindre des individus dans des cadres naturels sans « artifice ni grandeur ».
Pissarro est le seul artiste à avoir présenté ses œuvres aux huit expositions impressionnistes de Paris, de 1874 à 1886. Il a « agi comme une figure paternelle non seulement pour les impressionnistes » mais aussi pour les quatre principaux post-impressionnistes, dont Georges Seurat, Paul Cézanne, Vincent van Gogh et Paul Gauguin.
Jacob Abraham Camille Pissarro est né le 10 juillet 1830 sur l’île de Saint-Thomas, de Frederick et Rachel Manzano de Pissarro. Son père était d’origine juive portugaise et possédait la nationalité française. Sa mère était issue d’une famille franco-juive de l’île de Saint-Thomas. Son père était un commerçant venu de France sur l’île pour s’occuper de la quincaillerie d’un oncle décédé et épouser sa veuve. Ce mariage a provoqué des remous au sein de la petite communauté juive de Saint-Thomas car elle était précédemment mariée à l’oncle de Frederick et, selon la loi juive, il est interdit à un homme d’épouser sa tante. Les années suivantes, ses quatre enfants sont contraints de fréquenter l’école primaire réservée aux Noirs. À sa mort, son testament précisait que ses biens seraient partagés à parts égales entre la synagogue et l’église protestante de Saint-Thomas.
Lorsque Camille a douze ans, son père l’envoie en pension en France. Il a étudié à l’Académie Savary à Passy près de Paris. Alors qu’il était un jeune étudiant, il a développé une appréciation précoce des maîtres de l’art français. Monsieur Savary lui-même lui a donné de solides bases en dessin et en peinture et lui a suggéré de dessiner d’après nature lorsqu’il est retourné à Saint-Thomas, ce qu’il a fait à l’âge de dix-sept ans. Cependant, son père préférait qu’il travaille dans son entreprise et lui a donné un emploi de commis aux marchandises. Il a saisi toutes les occasions pendant ces cinq années suivantes à ce travail pour s’exercer au dessin pendant les pauses et après le travail.
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