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Velella, le marin du By-the-Wind

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Cliquez ci-dessous pour voir la vidéo de Velella velella dans son habitat naturel. Le genre Velella, connu sous le nom de marin By-the-Wind, et Porpita, connu sous le nom de blue-buttons (à ne pas confondre avec blue-bottles), sont deux Hydrozoaires (Cnidaires) intéressants qui vivent à la surface de l’eau. Bien qu’il s’agisse d’hydrozoaires de couleur bleue et qu’ils flottent en partie au-dessus de l’eau comme le Man o’ War portugais (Physalia), ils ne sont pas particulièrement proches de lui ou d’autres siphonophores. Même la littérature récente les a appelés siphonophores, mais les parents cnidariens les plus proches sont les hydroïdes « Capitate ». L’une des choses les plus intéressantes à propos de Velella est qu’elle est mieux décrite comme une colonie d’hydroïdes qui s’est retournée. Elle ne ressemble pas à une méduse traditionnelle (méduse), mais plutôt au stade benthique d’une hydroïde. Au lieu de vivre attachée aux rochers du fond, son « substrat » est la surface de l’océan. Ces colonies d’hydroïdes produisent de minuscules méduses, comme le font de nombreuses hydroïdes benthiques. Les méduses vivent, se nourrissent et se reproduisent dans les eaux de surface (Larson, 1980). Les Velella vivent généralement loin au large dans les eaux de la haute mer, et leurs petites voiles les aident à se répartir en utilisant la force du vent. Cependant, comme elles ne naviguent que sous le vent ou à un léger angle par rapport au vent, elles sont souvent rejetées sur le rivage en très grand nombre, des millions s’amoncelant sur les plages en rangs de dérive.

Les cartes récentes de la Velella se trouvent dans ces liens. Vous pouvez également obtenir des cartes récentes (mises à jour toutes les heures) pour la côte ouest des États-Unis pour 2014 et 2015 (années hautes) et pour 2016. Outre leur voile, une caractéristique frappante des Velella est leur pigmentation bleue. En effet, la plupart des animaux qui vivent à la surface de l’eau (Escargots, gelées, poissons) ont une pigmentation bleue. Cette pigmentation peut avoir des fonctions différentes selon les organismes, mais elle constitue une combinaison de camouflage et de protection contre les rayons du soleil. Les animaux desséchés sur la plage perdent leur pigmentation et ont l’air blanchi. Les Velella ne sont pas dangereuses pour les humains. Elles peuvent piquer et capturer de petites proies, mais elles hébergent aussi des symbiotes d’algues, donnant aux spécimens matures une teinte verdâtre, voire brune. La plupart des spécimens sont « gauchers », la voile allant de la partie supérieure gauche à la partie inférieure droite le long de l’axe de leur corps, mais quelques-uns sont droitiers (Bieri, 1959). Ce dimorphisme a donné lieu à des spéculations sur l’existence d’une différence dans la direction préférée de la voile dans les hémisphères nord et sud, ou sur les rives est et ouest des océans. Jusqu’à présent, ces différences morphologiques n’ont pas été corrélées de manière fiable avec les modèles de distribution géographique ou les vents dominants. Pour participer à une petite expérience, comptez le nombre de Velella gauches ou droites et soumettez une observation avec les résultats dans la description, ou postez un commentaire sur notre page facebook. Lecture complémentaire Bieri, R. (1959). Dimorphisme et distribution des tailles chez Velella et Physalia. Nature, 184, 1333-1334. Fields, W. G., & Mackie, G. O. (1971). L’évolution des Chondrophora : Evidence from Behavioural Studies on Velella. Journal of the Fisheries Research Board of Canada, 28(10), 1595-1602. doi:10.1139/f71-238 Francis, L. (1991). Sailing downwind : aerodynamic performance of the Velella sail, J. Experimental Biol. 158(1), 117. Larson, R. J. (1980). La méduse de Velella velella (Linnaeus, 1758)(Hydrozoa, Chondrophorae). J. Plankton Research, 2, 183-186.

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